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La vape : 95 % moins nocive que la cigarette, mais quels sont les 5 % restants ?
Récemment, 60 Millions de consommateurs s’est penché sur cette question pour identifier l’origine des 5 % de risques restants associés à la cigarette électronique, bien que largement moins nocive que le tabac traditionnel.
1. La présence de métaux lourds
L’étude révèle que les traces de métaux lourds constituent une part de ces 5 %. Ces métaux proviennent de l’usure des matériaux de la cigarette électronique, notamment des résistances chauffées à haute puissance. Cependant, ces quantités sont infimes, comparables à celles retrouvées dans certains médicaments inhalés, et ne présentent pas un risque significatif si le matériel est utilisé correctement.
2. L’importance de respecter les plages de puissance
L’analyse souligne que le risque augmente lorsque l’on ne respecte pas ses résistances, utilisant par exemple des résistances sub-ohms ( 0.15 Ω ou 0.4 Ω) à des puissances plus élevées (60 à 80 watts) de ce qu’elles ne le permettent.
Ces réglages sollicitent fortement les matériaux, entraînant une dégradation prématurés des résistances et la libération possible de particules métalliques.
Nos conseils: Vérifiez toujours que la puissance utilisée correspond à la plage recommandée par le fabricant de la résistance.
Ces informations sont toujours communiqués sur la boite de vos résistance et parfois sur les résistances.
3. Les liquides riches en sucre
Un autre facteur mis en évidence par l’étude, est l’impact des e-liquides contenant du saccharose en grosse quantités.
Ce sucre va rapidement enliser vos résistances, réduisant ainsi leurs durée de vie et favoriser la combustion des matériaux , augmentant ainsi les émissions de composés potentiellement nocifs.
Nos conseils : Privilégiez des e-liquides de qualité, sans excès d’édulcorants ou d’arômes sucrés, pour prolonger la durée de vie des résistances et minimiser les risques.
4. Une alternative toujours bien moins nocive que le tabac
Malgré ces 5 % de nocivité restante, la cigarette électronique reste 95 % moins dangereuse que le tabac traditionnel. Elle élimine les goudrons, le monoxyde de carbone et d’autres composés cancérigènes générés par la combustion du tabac.
Conclusion
Les 5 % de nocivité restants dans la vape sont principalement dus à l’usure des résistances et à l’utilisation de certains e-liquides. Ces risques peuvent être minimisés en :
-Utilisant des résistances de qualité et en respectant les plages de puissance recommandées.
-Choisissant des e-liquides bien formulés, sans excès de sucre.
-Remplaçant régulièrement les résistances pour éviter tout dégagement nocif.
Avec de bonnes pratiques, la cigarette électronique demeure une alternative largement plus sûre que la cigarette classique.
De plus chaque jour les chercheurs s’appliquent a créer de nouvelle résistance meilleurs et plus durable.
Publié dans: Les actus de la vape